b. matthews — mon petit truc en plus c'est ma case en moins

Le commencement sera résumé par une video de son enfance.

A l'école, on lui a demandé de sortir son livre d’histoire. Les pages étaient tellement gondolées qu’il ne fermait même plus. Une vrai sculpture qu’elle posait sur la table.
« Mais c’est quoi le problème avec ton livre ? Pourquoi il est dans cet état. »
« Je l’ai lancé à un canard en coupant par le parc » répondit-elle avec innocence.

Au commissariat.
L’agent avait commencé avec la brune.
« Vous habitez où ? »
« Avec ma soeur. »
« Votre soeur habite où ? »
« Avec moi. »
« Où est-ce que vous habitez ? »
« Ensemble. »
« Où est votre maison ? »
« À côté de celle des voisins. »
« Où est la maison de vos voisins ??? »
« Tu me croiras pas si j'te le dis... »
« Où elle est ? »
« À côté de la mienne. »
On essayait avec la blonde. Même question.
«  Vous habitez où ? »
«  Avec ma soeur… »
«  Qui habite… »
« Bah avec moi ! Vous la connaissez la réponse. Vous voulez vraiment recommencer ? » balançait Billie avec un petit rire, bêtement et innocemment amusée. C’était drôle. Sa tête tourna vers la première interrogée. La lueur dans ses yeux à ce moment fit tilter Zélie. Elle comprit qu’il avait compris qu’elle avait comprit qu’il avait comprit. Et que Billie n’avait ps compris.
« PAPA VIENS NOUS AIDER. » Criait-elle au ciel. Un silence. On leur fit passer le test des drogues. Trépignaant d’impatience, Billie poussait un cri de victoire, elle avait gagné. Elle avait le plus de produits illicites dans le sang.

« [/b]Mais genre vous êtes né la même heure ?[/b] »
« Non, faut pas pousser mais ma mère elle dormait à côté genre. Ma mère c’était… »
« Une  chèvre ! » coupait Zélie
« Mais va mourrir connasse ! » répond Billie en se jetant sur elle pour la caillasser et ça fini en roulé-boulé sur le sol du Del Tacos.
Et un bruit de verre qui se brise, les deux filles de Dionysos se figent et regardent au même endroit. La tequila ! Leur dernière bouteille.
« Putain t’as niqué tout ce qui nous restait ! Crache ta vodka. »
« Genre, il veulent pas car j'ai pas costar-cravate. Hum...Flemme. »
« Donc tu as juste pété la dernière bouteille… » fit-elle le ton grave.
Billie se levait et quittait la pièce.
« Non Billie ! Pas la hache ! » aboyait Zélie en la voyant revenir et sautait par la fenêtre pour fuir.
Elle atterrit face contre la serre alors que Cly était avec des clients. Tous regardait Zélie en PLS. « Est-ce que vous la voyez aussi ? Rassurez moi. » demandait le vendeur d’herbe, perplexe.

Billie et Zélie enjambaient des débris qu’elles avaient causé, étant revenues sur leur pas.
« J’ai entendu comme un grognement ? » lâchait la blonde.
« Quoi ? Un grognement ? Où ça ?!!! Mais faut pas dire ça comme ça ! » s’excitait la brune.
« Mais puisque je te dis que j’ai entendu un grognement. » répliquait la blonde.
« Un grognement… C’était genre un grognement de monstre… ? »
« Hm… dur à dire. » prit-elle le temps de la réflexion.
« Ouais, quelque soit le genre de grognement, on s’en fou ! Faut qu’on se taille. » la coupait la brune.
« Ouais ! » répondit-elle en lui emboitant le pas.
Et elles sortirent du train fantôme de la fête foraine, les comédiens tous pétrifié et cachés, attendant que les deux folles sortent, Billie sa hache à l’épaule et Zélie son gobelet à granité. La brune sautait par-dessus une flaque d’eau en sortant et Billie fit de même.
« Des bruits de loup c’étaient ! Donc oui on y va ! » fit Zélie.
« Mais ? Si on s’arrête, ils vont nous rattraper. »
« Non, parce que les loups sont dans l’incapacité de sauter une flaque d'eau. » rétorquait la brune.
« Aah oui, c’est hydroblocant, j’oubliais. » soufflait Billie, se trouvant bête parfois.
« Bon on rentre à la Colo. La mission est terminée. »
« Quoi ? Mais c’est à une heure de marche ? » râlait Billie cherchant quelque chose à monter et qui pourrait se déplacer.
« Justement, si on court, ce sera moins loin ! »
« Ouais mais elle était quand même copieuse cette omelette aux champignon. »

Billie arrivait à côté d’un demi-dieu à la Colonie qui regardait un des fils d'Hermes grimper sur un mur d’entrainement. Elle l’observait en silence, prenant la même pose que le fils d’Arès, jambe tendue légèrement écarté et les mains dans le dos, bombe le torse, la pose droite et sérieuse.
« L’escalade est un de ses points forts » fit-elle avec le sérieux qui allait à sa posture. « Et moi les gâteaux me font exploser. » rajoutait-elle sur le même ton.

Un mur lui bloquait le chemin. Un monstre au cul. Zélie arrivait juste derrière elle en courant, aussi essoufflée que sa soeur. Puis Nevh et Matthy qui boitait à cause de ses chaussures de merde.
« Billie ! On fait quoi ?! Ho ! »
« Azy, donne moi un fruit, je vais le manger et t’éclater le mur. » dit-elle en empoignant sa hache à deux mains et ouvrant la bouche.
« Mais Billie on n’est pas dans Animal Crossing putain… » rouspétait Nevh.
« Ah bah j’ai pas mieux. » répondit la blonde.
« Je suis pour laisser Billie en appât pendant qu’on se fait la courte échelle pour passer le mur ? » proposait Matthy.
« Okay ! » fit Zélie enjouée, sautant bien avant cette idée pour tenter d’attraper le haut du mur. Elle leur ferait la courte échelle de l’autre côté ouais.
« Quoi Okay ? Bande de salope ! » se retournait-elle et Zélie fit un bond avec Matthy pour éviter le coup de hache contre le mur.

« Ce serait pas une chips que j’entends ? … Craquer sous ta dent ? » fit la voix de Zélie de l’autre côté de la cloison dans cette maison toujours pas finie.
« … »  Nevh se figeait avec Billie, il l’avait à peine mise dans sa bouche. Ils avaient parié avec la blonde.
« Je t’ai dis qu’elle entendrait ! »
Une autre foiis, Zélie s’installe dans le canapé, ouvrait sa boite de thon et quand elle tournait la tête, Elle vit Billie. Elle sursauta.
« Mangeeeeeer... »
Zélie posait ses yeux sur ses mains, la boite de thon avait disparu. Quand elle les levait sur Billie car elle savait que c’était elle, Billie avait disparu aussi.

Elle vidait le verre de l’Italienne après s’être remise de sa crise de rire. Elle était trop occupée et jouer avec le sabre laser qu’ils avaient offert à Ani mais qui ne voulait pas… Bizarre, il devrait en avoir un en tant que Dark Jedi… T’être la couleur. Enfin la fille de Venus s’éclatait bien elle, ayant changé le bruitage du jouet par un joli rot bien gras alors qu'elle l'agitait autour d'elle en vrai chevalier. Billie se mit à dessiner dans sa main. « Hey ! » L’interpellait-elle avant de lui montrer sa main.  Un petit coup de langue au milieu de tout ça, le message était plus qu’explicite.
Matthy lâchait le sabre laser, carrément partante et Billie se levait.
« Non garde l'épée laser. » proposait la blonde avec un petit sourire lubrique et Matthy la suivi avec son arme en plastique. Le bruit, la couleur, la représentation, la forme, Matthy l’ayant entre les mains, … Tout aurait pu lui donner envie et titiller son imagination comme quand elle se lance dans une connerie.

« Mais toi ! »
« Non c’est toi avec ta putain de hache, tu m’as fais peur, j’ai juste prit la chaise pour me protéger. »
« N’empêche qu’il est dead… »
« Dead, genre… Kaputski ? »
« Hm… »
L’homme à terre se mit à bouger, Billie sa hache dans le dos et Zélie sa chaise toujours dans les mains.
« Oh merde ! »
« Merdemerdemerde… » renchérit la blonde en panique, les deux sautillant presque sur place pour se donner une idée. « … Hey toi ! Tu peux lui tenir ça ?  » hélait-elle un homme qui passait.
Zélie lui tendait sa chaise et jouait les mignonnes. Elle pétillait. L’homme la prit pour lui rendre service sous le charme et les deux filles ont détalé à toute vitesse. L’homme restait sans comprendre jusqu’à ce qu’il voit l’homme au sol le fusiller du regard en se frottant la tête. Il avait porté son attention sur la chaise et tentait d’expliquer à la victime que ce n’était pas lui qui ne le croyait pas forcément.  

« Mais qui trouve ça normal de jeter une tondeuse dans la piscine ? Une tondeuse ? Dans la piscine ?! »
« Qui a décidé que ça devait être jeté sur la pelouse ou dans un garage hein ? » répliquait Billie.
« Déjà on jette pas hein ! On pose. » renchérit Zélie avec insolence.
« Ah parce que tu l’as posé là ?! Toute retournée, tu l’as posé ???! »
« Oui, on l’a posé sur le bord mais elle a juste mal atterri. Elle exagère, elle a des roues quoi. » fit Billie en regardant la tondeuse de haut.
« Puis a essayé avec un pégase, mais il s’est envolé. »
« C’est vous que je vais jeter dans la piscine ! » la piscine vide.

Encore une fois interdite d’être trop proche l’une de l’autre. Mais pas trop loin non-plus. La dernière fois, elle avait tendu un file entre les arbres, les statues, les haies et tout ce qu’elle pouvait, pour communiquer à travers une boite de conserve. Trop près, elles hurlaient pour se parler. Et au réfectoire ça ressemblait à …
« T’AS PRIS QUOI ? »
« DU CHILI CON CARNE » hurlait Billie pour lui répondre.
« AZY, JE VEUX GOUTER ! »
« ATTRAPE ! » criait-elle en lui jetant une bonne cuillère. L’amas atterrit sur anakin et Zélie qui lui rentrait dedans pour tenter de l’attraper au vol mais c’était raté.
« T’AS MAL VISE CONNASSE. J’AI RIEN EU. »
« ATTENDS »
Anakin s’en repris pleine poire. Il se levait sans un mot, juste un majeur insultant.
On teste encore la distance idéale. Kiernan avait suggérer de les envoyé dans des pays différents.    
« Regarde ce que j’ai trouvé, attrape ! » dit Billie en rencontrant Zélie et restant à la distance limite autorisé. Zélie attrapait la perche télescopique.
« C’est quoi ? »
« C’est pour les téléphone portables normalement je crois. Ils se prennent en photo avec. Tu sais, ce qu’on pense toujours être des mini télé portable-de-loin-qu’on-voit-rien. »
« Aaah oui. » dit-elle en opinant du chef.
« Mais ça marche pour les verres. » dit-elle en sortant la sienne déjà munie d’un verre.
Zélie mit le sien sur la perche à selfie et elles trinquèrent joyeusement, contente de leur super plan pour rendre la distance toujours plus fun.

« Regarde j’ai attrapé une mouche ! »
« C’est pas une mouche, c’est une guêpe. »
« Non c’est une mouche ! »
« … »
« Ah ?! Aie ! Ahou, aaaah… non c’est une guêpe… » commençait-elle à grimacer.
« J’arrive pas à dire si t’es trop défaite pour continuer à la garder dans ta main ou si tu ne l’es pas assez pour avoir réussi à l’attraper. Dans le doute tu devrais boire… Un tel doute ne peut perdurer. » commentait Nevh en lui donnant sa bouteille ce qui débloquait enfin Billie qui explosa la guêpe du plat de la main sur le front de Nevh. Une bonne grosse tarte et elle attrapait la bouteille avant qu’il ne s’écroule par terre, sonné.
« Merci ! »

Elle arrivait en courant, se jetant aux pieds du fils de Mars, une trousse de premier secours en main. « J’ai ! Tu veux quoi ? Une pince à épiler ? Un petit pansement avec des planètes ? »
« Que tu recouds… »
« Que quoi ? Est-ce que t'as conscience à qui tu demandes ça ? » Lui demandait-elle en plissant son regard, perplexe.
« Tu as dis qu’il n’y avait personne d’autre… Et tu peux y aller, j’suis pas douillet. »
« Ah oui c’est vrai, j’avais oublié. » se reprit-elle avec un sourire tellement coupable.  
« … »
« Tu veux une banane ? » Lui proposait-elle sa banane en plastique avant de chercher la vraie banane qu’elle avait sur elle.
« Mange une banane. » lui ordonnait-elle presque.
Elle commençait à chercher le matériel et se concentrait. C’était Loukas, son beau Loukas. Le mâle qui la faisait vibrer ces derniers temps. Trop propre, trop droit, trop sexy, elle voulait le bouffer tout cru. Quelle chance, il s’était blessé et personne sauf elle… Elle divaguait prête à le soigner mais toujours pas lancée.
« Tu sais que si on fait des bébés ensemble, ils seront cons certes, mais tellement trop canons. » le harcelait-elle encore. Dès qu’elle le croisait, elle jouait les groupies. Pas toujours des plus classes et un peu envahissante et bruyante.
« Euh… Je me vide juste de mon sang, après je dis ça, je dis rien… Tu veux vraiment parler de ça maintenant ? »
« Hein ? De quoi parler de sang ? Non je veux parler de nos futurs enfants beau gosse.» fit-elle les yeux en coeur d’un air hagard. « Ah oui ! Ouiouioui. » se concentrait-elle pour planter l’aiguille et tirer le fil. Un, deux points. Le silence.
« Tu veux je te dessine un zizi avec les points dit ? » dit-elle subitement.
« Non, je préfère pas. Mais… T’es sûre que y’a personne d’autre aux alentours qui pourrait m’aider ? Genre vraiment personne ? » demandait le fils de Mars un poil inquiet, le regard lointain et plein d’espoir. Il ne voulait pas de zizi gravé dans la peau et rester trop longtemps seul avec cette folle.
« Non, t’es à moi. Mais t’inquiète, si tu veux pas, je te fais un truc simple. Suffit de demander. Alors ? Donc ... On part sur un zizi ! » fit-elle avant de ricaner face au regard apeuré du grand métisse.
Ce n’était pas grandiose mais c’était pas trop mal. Elle s’était quand même appliquée.
« Hey, je t’ai sauvé la vie l’air de rien, s’tu veux tu peux me lécher la chatte pour me remercier. Ça me va ! [/Collor]»
« Euh… » fit-il ne sachant que dire. Il aurait aimé qu'elle se retienne de sortir cette phrase. Malgré tout, quand elle l’avait raccompagné à l’infirmerie, il l’a laissé avec un baiser qui, elle devait bien l’avouer, lui a donné des frissons. On va bientôt ken ça veut dire. C’est qui la meilleure ? Oooh YEAH ! Nuit. De. Sexe. TORRIDE. RRrrr...