BATTLE CRY
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 L’œuf surprise [Jella#1]

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John Flynn
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John Flynn


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MessageSujet: L’œuf surprise [Jella#1]   L’œuf surprise [Jella#1] EmptySam 6 Juin - 1:38

L’œuf surprise


Cette intro sera modifiée une fois l'évent furor terminé. Sa polyvalence lui accorde un rôle important au Furor. S’il y travaille depuis quelques années maintenant, John sait qu’il peut autant y être médecin que combattant. Bon, même si clairement, il est plus utile comme médecin. Ce jour-là est particulier puisque c’est celui de la ré ouverture de l’arène, une arène particulièrement magnifique qu’il admire d'un œil vif. A dire vrai, lorsque les combats sont lancés, il les observe l’œil pétillant presque admiratif. Il n’est pas l’enfant de mars, ni même de bellone pourtant son père adoptif lui l’était. C’est son héritage, sa passion pour le combat que John sent battre dans ses veines lorsqu’il observe les débuts des affrontements. Lorsqu’on lui demande de redescendre au niveau de l’infirmerie, il en est presque déçu. Les combats sont ouverts et ce sont quatre combattants qui s’affrontent. Autrement dit, les médecins sont aujourd’hui plus nombreux et ne devront être attentifs. Les combattants sont redoutables et les blessures risquent de l’être également. Lorsqu’il rejoint la zone des soins, bien avant la fin des combats, il installe les instruments de toutes part. Il sait qu’il n’aura qu’un patient et que ses pouvoirs de guérison lui donnent un avantage certain sur les autres médecins. Mais il sait aussi qu’il pourra sans doute aider ses confrères si ceux-ci doivent s’occuper de patients plus blessés. Alors autant ne pas tout miser sur ses capacités et en garder un peu pour ceux qui en auront besoin ...

Lorsqu’on lui amène sa première patiente sur un brancard, John s’équipe. Il est au petit soin, rejoignant déjà la combattante sur le brancard avant que celle-ci n’atteigne l’infirmerie. D’un coup d’oeil, il examine l’ensemble de son corps. Il visualise déjà les blessures et son pouvoir l’informe comment y remédier. Les blessures ne sont pas mortelles. Pas inquiétantes. Mais la tête semble avoir subi des dégâts. Il l’ausculte de loin et laisse ses pouvoirs opérer à travers ses yeux. Lorsqu’on la dépose dans la zone de soin, John reste à un petit mètre de distance. Ses mains sont bien visibles, devant les yeux de la jeune fille et un sourire illumine déjà son visage. «- Bonjour. Je suis John et c’est moi qui vais te soigner. » Il la rassure. Il sait qu’après un combat, lorsqu’on subit des coups, on peut toujours être traumatisé. Il ne connaît pas personnellement la patiente, ni sa pathologie. Il ne veut pas l’effrayer, ne pas sauter sur elle pour poser de suite ses mains sur son corps pour soigner ses blessures. Comme il voit que son état n’est pas alarmant, il fait attention à ne pas l’effrayer. «- Tes blessures ne sont pas très graves, je vais juste passer ma main sur ta tête pour soigner les coups que tu as pris à cet endroit. » La tête l’inquiète davantage que les autres blessures. C’est une zone sensible et il n’a aucun envie que la combattante n’ait de traumatisme. Lorsqu’il voit qu’il peut avancer, il dépose sa main au niveau de son crâne. Une petite lumière bleue jaillit de ses mains et soigne les dégâts. «- Et voilà. Tu es comme neuve.»

Un sourire et il recule, attrape un peu d’ambroisie. Les autres blessures ne sont pas assez graves pour qu’il utilise son talent de guérison. Il sait qu’un autre patient peut davantage avoir besoin de ses soins. Il lui tend donc un morceau d’ambroisie, de quoi soigner le reste des blessures. Lorsque le tout est avalé, il soigne les blessures qui persistent et détaille son état pour s’assurer qu’aucune blessure n’est passée entre les mailles du filet. «- C’est parfait ! » Il sourit, le regard pétillant et vient s’asseoir maladroitement sur le brancard de la guerrière. Là où n'est clairement pas sa place. Il glisse une main dans sa poche et en ressort deux kinder surprises. «- Ça, c’est le trophée des guerriers. » Il hausse les sourcils, l’air sérieux. «- C’est un totem. » Il fait les gros yeux, penchant doucement la tête vers elle, l'air presque mystérieux. «- Mais pour l’atteindre, tu dois manger le chocolat. Tu penses pouvoir relever cette épreuve ? » Il lui donne l’œuf en chocolat et en récupère un. Le lien social est extrêmement important après un combat. La vie des demi-dieux confronte les guerriers à beaucoup de violence. Certes les affrontements sont amicaux mais ce n’est pas évident pour tout le monde d’accepter une main levée. Alors il répare les dégâts sociaux qui ont inconsciemment été causés à l’intérieur de cette cage. «- C’est des monsieurs madames à l’intérieur. » Il déplie le petit papier sur lequel figure toutes les figurines et crie, comme un enfant. «- Oh, regarde, moi je veux le rouge ! C'est monsieur colère ! » Il lui donne, affichant toujours un grand sourire. «- Alors tu le manges ? Qu’on voit qui de nous deux à le plus beau jouet ? » Un air de défi brille dans ses yeux et il se précipite sur le chocolat pour le dévorer, avant que la jeune femme ait fini le sien.


Dernière édition par John Flynn le Lun 8 Juin - 15:52, édité 1 fois
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Ella Lonsdale
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MessageSujet: Re: L’œuf surprise [Jella#1]   L’œuf surprise [Jella#1] EmptyLun 8 Juin - 10:25

L’œuf surprise

J'avais mal au crâne et au corps, mais c'était surtout mon égo qui était bien amoché. Je m'étais après tout faite bien blessée par un gamin et cela me donnait d'autant plus envie de revenir régulièrement m'entraîner au Furor. Sauf que je savais très bien qu'encore une fois mes obligations au camp m'empêcheraient d'en faire autant que je voudrais. Enfin, avoir le crâne qui pulse dans tous les sens m'empêchait de porter la réflexion plus loin tandis que je me faisais amener à l'infirmerie du Furor. Voilà bien une chose dont je me passais aussi bien au camp qu'ailleurs.

Enfin, je n'allais pas m'en plaindre, rentrer dans ma cohorte dans un sale état était le meilleur moyen de me faire trucider, aussi quand le médecin se présente à moi, je me laisse faire tout en l'observant. "Moi c'est Ella" Plutôt mignon... à croire que même en prenant des coups dans la tête ça faisait partie des premières choses auxquelles je pensais. Il m'explique ce qu'il va se passer et je n'ai pas l'intention de l'en empêcher. Au contraire, j'ai hâte que le marteau piqueur dans mon crâne arrête de s'amuser. "Pas de soucis Doc', j'ai l'habitude." Pas forcément de prendre des coups dans la tête, mais de me faire soigner, ça. Entre les entraînements et les missions... Je le laisse donc faire son boulot, contente que lorsqu'il finit il n'émet aucune contre indication à ce que je me redresse. "Merci !"

La douleur à mon ventre me tire une légère grimace dans le mouvement, mais rien de bien grave, j'attrape le carré d'ambroisie et l'avale, savourant autant les souvenirs que la disparition de la douleur. Je parle rarement du souvenir associé, de toute manière, je n'ai jamais vraiment eu quelqu'un à qui parler de ce genre de choses, mais ça me réconforte toujours. Je le laisse finir son travail et toute les douleurs finissent par disparaître. "Je suis d'attaque pour un second round !" Je laisse quelques secondes, avant de lui offrir un sourire amusé. "Je plaisante... ce sera pour demain." Alisha m'arrachera les yeux si je suis à la bourre. Son attitude me fait hausser un sourire, alors qu'il s'assoie à côté de moi, mais mon sourire s'agrandit tandis que je me pousse un peu, voulant voir où il veut en venir. Lorsqu'il sort deux kinder surprises, mon sourire se fait un petit peu nostalgique, avant de tenter clairement de planquer mon amusement face à son sérieux. Difficile en voyant quelqu'un plus âgé que moi se comporter avec un bonbon pour enfant comme si c'était un truc très important. Malgré tout, contrairement à lui, ma voix montre clairement que tout ça m'amuse beaucoup. Son approche, son attitude à mon égard, j'ai l'habitude de mener la danse, mais ça... "Encore une ? Je la relève. Il ne sera pas dit que je fuis devant un défi." Le comprendre en est aussi un et j'avoue qu'il est tout aussi intéressant. J'ouvre le paquet du mien. "Ca doit faire des années que je n'ai pas mangé un de ses trucs-là..." Au Canada, il m'arrivait d'en manger, mais ici, à vrai dire je n'en ai pas cherché.

Lorsqu'il me montre les figurines à l'intérieur, je reste un moment interloquée, incapable de reconnaître ce que c'est. Je n'en dis rien, après tout, ce n'est que des jouets, tant pis si je me retrouve avec quelque chose qui finira à la poubelle ensuite. Malgré tout, son enthousiasme me pousse à observer et à voir quels sont les différentes figurine que je pourrais trouver. Je n'en connais pas la moitié, mais les noms sont très explicites. "Ce sera moi !" J'ai à peine le temps de croquer dedans que Monsieur le Doc a dévoré le sien. Je réussis à avaler ma bouchée avant d'éclater de rire en voyant ce grand gamin réagir comme ça. Pour ne pas être en reste, je profite d'avoir accès au conteneur jaune pour directement voir ce que j'ai. Tricheuse ? Non ! Mais à défaut d'avoir eu le temps de manger, je veux au moins gagner ce pari. J'en sors un petit personnage vert et amusant. J'arrache sans aucune manière le papier des mains de John, vérifiant ce que c'est. "Monsieur Rigolo... Je crois que tu t'es trompé de kinder, il te va mieux qu'à moi." J'avais de l'humour, mais je m'en servais plutôt aux dépends des autres, lui irradiait de cette bonne humeur communicative. Je lui tendais donc ma figurine, que je ne trouvais pas particulièrement jolie mais ce n'était après tout qu'un jouet. "Et toi alors ?" Je me penchais sans retenu par dessus son épaule, pour observer son monsieur ou madame, rapprochant le papier. Un léger sourire ornait mon visage, même si je restais plus sérieuse.
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MessageSujet: Re: L’œuf surprise [Jella#1]   L’œuf surprise [Jella#1] EmptyLun 8 Juin - 16:32

L’œuf surprise


Ella. John hoche doucement la tête lorsque la jeune femme lui confie son nom. Elle est consciente, ses capacités mémorielles semblent également fonctionner. Elle n’a rien de grave, les coups ne l’ont pas trop abîmée. Elle semble plutôt dégourdie et ne recule pas lorsqu’il continue les soins. C’est une bonne chose qu’elle n’ait gardé aucun traumatisme des coups. John sourit davantage. L’état de sa patiente n’est pas alarmant, au contraire. «- Ah non, pas de second round. Tu as besoin d’un peu de repos. » Il tapote sur le brancard pour lui indiquer de rester allongée quelques minutes encore. Pourtant son enthousiasme le fait sourire. Le tutoiement apparaît naturellement et cela ne semble pas réellement la déranger. Il s’en assure et voyant que sa présence continue d’élargir son beau sourire, il prend place à côté d’elle pour lui tenir un peu compagnie. Ses yeux rencontrent les siens et son visage semble tout de suite plus familier. Mais il n’arrive pas à mettre un nom sur ses jolis traits. Ne souhaitant pas la vexer, il se contente d’un large sourire, déviant son regard, un peu gêné. Lorsqu’elle accepte le défi du kinder surprise, John recule vivement la tête, un air bien plus sérieux sur le visage. «- Très bien, alors mangeons le avant qu’il nous échappe des mains. » Il retire doucement l’aluminium rouge et bleu qui couvre l’oeuf et l’avale tout rond, manquant presque de s’étouffer. Finalement, le chocolat craque sous ses dents et il en ressort l’oeuf jaune, écrasant les côtés du plastique pour faire glisser le jouet à l’intérieur.

Ses sourires sont larges et ses rires pétillants. Sa joie est communicative, chaque rire fait naître un nouveau rictus sur ses lèvres. Il ne la quitte pas des yeux, n’oubliant pas son objectif premier. Veiller à sa santé. Mais Ella semble aussi ravie d’un enfant de cinq ans auquel on offre du chocolat. Son intérêt pour le petit prospectus l’informe non seulement qu’elle cherche déjà un favori mais que ses capacités cognitives sont intactes. Il hoche la tête, un grand sourire aux lèvres lorsqu’elle montre son extase devant les figurines. Lorsqu’elle ouvre son œuf jaune avant lui, John fait les gros yeux, un air de défi dans les yeux. «- Déjà ?! » Le suspens est à son comble. Son attention est rivée sur le petit plastique et il attend déjà de voir la couleur du petit bonhomme. «- OH MAIS C’EST MONSIEUR RIGOLO ! » Son extase est si grande qu’il en oublie presque de baisser le volume. Un petit pardon s’échappe de ses lèvres lorsqu’il comprend qu’il a parlé un peu trop fort. Ses jambes s’agitent comme celles des enfants et il laisse échapper un petit moqueur lorsqu’elle insinue qu’il est drôle. «- Hum … c’est un compliment ça ? » Il lève un sourcil de façon puérile et lui lance un regard pétillant. «- Bon à moi ! »

Ses doigts font glisser le petit bonhomme. Une petite tâche bleue sort de l’emballage. C’est une fille dont deux couettes noires pendent des deux côtés de son crâne. «- OH regarde, j’ai Miss Parfaite ! » Il fait les gros yeux, l’air amusé. «- En effet, nous avons inversé nos monsieurs madames. » Il adopte un air bien plus sérieux, lui tend son petit bonhomme et le récupère dans le même mouvement. «- Non. Enfaîte, je vais la garder. » Ses yeux glissent vers les siens, le regard brillant. «- Comme ça je serai sûr de ne pas t’oublier. » Il lui offre un clin d’oeil insolent et glisse du brancard pour attraper un bouteille d’eau sur la table. «- Tiens, ton corps fonctionne très bien, tu es guérie, toute neuve. » Il lui offre la bouteille, s’accoude contre le mûr, les bras croisés. Hum …. Il tend son index vers elle, le regard pétillant. «- Tu es romaine n’est-ce pas ? Je ne t’ai jamais vue à la colonie. Mais ... » Il réfléchit, faisant claquer sa langue contre son palais. Ses yeux roulent vers le plafond et il laisse échapper un ahhhh de satisfaction. «- Tu viens t’entraîner au furor. Je t’ai déjà vue ici. » Il hausse un sourcil, l’air malicieux. «- Eh oui jeune femme, j’ai l’œil. » Il est satisfait et le sourire qui étire ses lèvres en est témoin. Il s’approche d’elle, un brin de malice dans le regard. « - Je ne disais bien qu’on ne pouvait pas oublier un visage aussi joli que le tiens ! ». Il se rapproche d'elle, balayant son corps du regard pour analyser son état général. «- Tu penses pouvoir te relever ou tu souhaites rester allongée encore un peu ? »
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MessageSujet: Re: L’œuf surprise [Jella#1]   L’œuf surprise [Jella#1] EmptyDim 14 Juin - 6:39

L’œuf surprise

Je plaisante, parce que c'est ma marque de fabrique, dire des bêtises et voir les réactions des docteurs lorsque je parle de repartir au combat immédiatement. Je crois que de toute manière, c'est aussi un peu le propre des romains. Aucune envie de rester au fond du lit pour récupérer. Mais sa réaction me fait sourire, à l'image du sien, bien moins coincé que les clinicus que je connais. Un bon point et je me rallonge en soupirant exagérément. Seul assurance, celle de ne pas être gardée ad vitam eternam ici, contrairement au camp. Alors je peux bien m'y plier un peu plus longtemps. Par contre, le voir réagir de manière bien plus sérieuse au sujet d'un simple œuf en chocolat pour enfant est déstabilisant. Un contraste bien étrange, une énigme cet homme aux différentes facettes apparues en l'espace de quelques minutes. "Tu sais qu'on est pas dans Harry Potter ? Le chocolat saute pas dans la réalité !" J'aurais presque était tentée de changer ce fait, à coup d'illusion, mais il gobe directement le chocolat, manquant s'étouffer et ma main trouve son dos pour taper doucement, légèrement inquiète. Enfin, il sembla aller bien.

Malgré tout, tout ça me détend totalement, hors du camp, avec lui, dans ces gamineries, je me sens bien et libre. On sera peut-être amené à se recroiser, mais pour l'instant, je n'ai pas envie de jouer les chieuses. Je m'intéresse au papier qui indique quel œuf correspond à quoi, avant d'atteindre le mien d'un coup de dent bien placé et surtout bien moins dangereux que le sien. Je sens son regard sur moi et je ne sais pas s'il est purement médical. C'est étrange, je n'ai jamais vécu ce genre de "consultation". Était-ce parce que insupportais habituellement les médecins ? Peut-être, en tout cas, je préférais largement celle-là. Lorsqu'il s'offusque, je retrouve mon air narquois. "Si tu avais été moins prompt à tout gober, tu aurais eu le temps d'ouvrir avant moi." Je lui adresse un léger haussement de sourcil, moqueuse, mais sans être trop désagréable, enfin, j'essaie. Je finis par sortir ma figurine et si j'ai besoin du papier pour savoir, lui le reconnait immédiatement. J'oscille cependant entre grimace et rire lorsqu'il s'exclame : pire qu'un gamin. "Pardon ? Tu dis ?" Je plaisante, même s'il a parlé fort, j'ai parfaitement entendu. Faut dire que sur le terrain d'entraînement, les hurlements j'ai l'habitude. "T'en fait pas, c'est rien !" Parce que malgré tout, plaisanter sur ce genre de choses avec un médecin n'était pas une excellente idée. Je finis donc par lui tendre la petite figurine, disant qu'elle lui convient mieux. Lorsqu'il me demande si c'est un compliment, je penche vers lui, le cœur battant un peu plus vite, amusée par ce petit jeu entre nous. "A toi de décider, John..." Mon sourire parle malgré tout pour moi, c'en est un, je m'amuse moi-même énormément. La tension redescend alors qu'il se penche sur son propre œuf.

Je me penche à mon tour au-dessus, curieuse de découvrir ce qu'il a tiré. Comme si ça avait une vraie importance. Même si la fin de ce petit jeu voudra peut-être dire que nos chemins se séparent. Alors je profite, parce que j'ai l'impression que ça fait longtemps que personne n'a réussi à me faire me sentir aussi rapidement à l'aise. Et je ne parle pas juste d'être forte ou quoi, non vraiment à l'aise, sans besoin de protection. Même s'il l'ignore et je ne compte pas lui dire. Une fois encore, il n'a pas besoin d'explication pour reconnaître et sa remarque à mon sujet me fait rire. "Miss Parfaite" ? Tellement éloigné de la réalité. "Je le prend clairement comme un compliment, mais surtout la preuve que tu ne me connais pas." Sincérité, encore une preuve du sentiment d'aise à ses côtés, même si je ne cache que rarement comment je suis. La suite de ses paroles me font hésiter, technique de drague ou sérieux ? Même si c'est la première, cela me fait bizarre. Un sourire, moins sincère, vient cacher ma réaction. Parce que je ne sais pas comment le prendre, parce que je ne sais pas comment y réagir. Après avoir avalé ma salive, je soulève Monsieur Rigolo. "Alors je le garde aussi." Sûrement quelque chose qui prendra la poussière dans la chambre de ma cohorte, s'il ne finit pas à la poubelle par inadvertance. Je donnais peu d'importances aux objets, mais je le mis dans ma poche.

Dans un nouveau retournement de conversation, auquel je me dis qu'il va falloir que je m'habitue avec lui, il m'annonce que tout va bien. Je ne bouge pas du brancard, attrapant la bouteille et avalant rapidement quelques gorgées. L'eau fait du bien, la nature du terrain d'aujourd'hui m'a donné soif. "Parfait ! Ca doit être mon passage le plus rapide dans une infirmerie depuis... toujours je crois." Je n'étais pas forcément casse-cou enfant, mais au camp, les médecins semblaient avoir des primes pour nous garder. Je lui souris, heureuse que les dons divins remettent sur pied aussi facilement. "C'est ça ! Et toi, grec, donc ?! Tu fais la navette entre la Colonie et ici ?" Je suis un peu étonnée, ignorant beaucoup des obligations côté grec, mais quand je vois que j'ai la possibilité de ne venir que très rarement, je me demande comment il fait. Je lui confirme mon ascendance, ce dont il n'a pas vraiment besoin. Après tout, je ne le connais pas non plus, ce qui aurait pu venir simplement de notre différence d'âge. Après tout, tout le monde ne reste pas forcément servir le camp. Sauf qu'il mentionne la Colonie, indiquant qu'il est grec. Je ne réagis pas plus à la nouvelle, qui ne me fait ni chaud ni froid, si ce n'est qu'il n'a pas entendu parler de moi, ni de mes frasques. Je lui offre un nouveau sourire. "Pas aussi souvent que j'aimerais, mais oui, j'essaie de venir régulièrement." Et puis je connais le patron, une bonne excuse pour venir lui dire bonjour, l'embêter. Sauf que mes devoirs et entraînements m'empêchent de venir aussi souvent que j'aimerais. Une légère coloration vient s'afficher sur mes joues sous le compliment. Si je pouvais avoir un doute, là il est clairement en train de me draguer. Ou alors, vraiment il savait pas s'y prendre. Moi même, je l'observe, déjà croisé oui, mais sans plus, même s'il est loin de me laisser indifférente. "T'es pas mal non plus, mais si j'avais su... j'aurais fini plus tôt à l'infirmerie." Regard aguicheur et légèrement insistant, avant qu'il ne décide de me libérer. D'un geste rapide et habitué je me redresse et saute sur mes pieds, m'étirant pour retrouver ma mobilité sans douleur, à part quelques tiraillement qui seront vite oubliés. "Tout va bien ! J'attendais juste ta confirmation. Je me suis faite rabrouer une fois, ça suffit." Je lui souris, incapable de m'en empêcher, me rapprochant de lui, féline. Son regard sur mon corps m'a bien plus réveillé que l'étirement. "A quelle heure tu finis ici ? Je serais heureuse de continuer cette conversation." Et plus si affinité, même si je sens qu'elle est déjà présente. Étrangement, j'aurais bien envie d'en apprendre plus sur le mystère qu'est cet homme, passant du sérieux du médecin à la joie d'un gamin. Je l'envie un peu, ce qu'il voit de moi est plutôt rare et mon ouverture est limitée. Je n'ai pas envie de m'ouvrir à nouveau à quelqu'un et ce jeu, comme tous ceux que j'ai pu faire jusqu'à présent, ne se fera pas dans la durée. Mais il est un peu tôt pour penser à ça. Mon regard se pose un instant sur ses lèvres, me demandant s'il serait déplacé de l'embrasser ici et maintenant. Mon respect pour celui qui fut mon mentor et pour lui qui bosse ici et n'a peut-être pas envie de mélanger tout m'empêche de le faire, mais de justesse seulement. Le regard brillant, je replonge dans le sien. attendant sa réponse.
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MessageSujet: Re: L’œuf surprise [Jella#1]   L’œuf surprise [Jella#1] EmptyMar 16 Juin - 20:35

L’œuf surprise

@"Ella Zaidner"

L’échange qu’elle entretient avec son nouveau médecin lui montre combien elle est réfléchie et réactive. Son attitude lui plaît. Elle se différencie des guerrières un peu brutales et sans cervelle qu’il a l’habitude de croiser. Mais elle prend le temps de l’écouter, elle prend sur elle à chacune de ses remarques puériles et ses sourires lui font comprendre combien elle se sent à l’aise. Lui aussi sourit, bêtement peut-être, jusqu’à lui arracher les joues. Son regard se défile, faussement timide et il soutient fermement son regard, ses yeux ancrés dans les siens. Il la laisse se pencher vers lui, l’air parfaitement confiant et son regard ausculte le sien, comme pour chercher l’intention de toute son agitation. Son visage se rapproche du sien et il sent l’odeur de son corps, le souffle de sa respiration. Son cœur s’emballe, flatté par la réaction de la guerrière mais il ne dit rien. Un sourire dessine ses lèvres et il laisse ses yeux pénétrer les siens, se délectant de cette couleur unique qui orne ses pupilles. «- J’espère que c’est un compliment. » Il hausse un sourcil, presque insolent. «- Sinon je me donnerais du mal pour rien. » Il penche doucement la tête vers elle, le regard presque amusé. Lorsqu’elle lui confirme qu’il ne la connaît pas, John laisse un rire s’échapper de ses lèvres et il relève la tête vers elle, d’un mouvement lent. Son regard brille toujours. Elle a raison, dans un sens. John lui a l’habitude de flirter et il trouve que l’assimiler à Miss parfaite est un excellent moyen d’entamer les rapprochements. Alors il hausse naïvement les sourcils, un sourire amusé sur ses lèvres. «- Tu le gardes attention ! » Il la pointe du doigt comme une menace en l’air. L’air plus sérieux, il penche doucement la tête sur le côté. «- Je passerai prochainement chez les romains et je viendrai vérifier que Mr Rigolo trône fièrement au-dessus de ton lit. » Il hausse les épaules, montrant la fatalité de la situation et lui offre un clin d’oeil enthousiaste.

Alors qu’il lui annonce son rétablissement, il s’assure qu’elle soit capable de boire et la laisse reprendre du poil de la bête. Son enthousiasme de quitter l’infirmerie lui pince en revanche le coeur. John est de ceux qui s’attachent vite et lui-même le sait. Il apprécie grandement la compagnie de la guerrière et même s’il n'en montre absolument rien, il est déçu de savoir qu’elle compte partir. «- En effet, je suis grec. Mais je ne suis pas de la colonie non plus. Je fais la navette entre beaucoup de choses. » Il lève les yeux vers le ciel, pensant aux Lames, au Furor, à la Colonie et à son propre laboratoire. Malgré tout, c’est un air insolent qui brille dans la lueur de ses yeux et il hausse machinalement les sourcils. «- Je suis un homme à tout faire il faut croire. » Un haussement provocateur se dessine au-dessus de son regard aguicheur. Le compliment d'Ella lui est direct et il fait rire John qui n’a décidément pas l’habitude qu’on lui rentre dedans. C’est lui qui séduit les femmes normalement et même s’il s’en sort très bien, il a la nette impression de perdre l’avantage face au regard perçant de la romaine. «- Oh et bien, comme je travaille ici tu n’auras qu’à perdre rapidement tes combats la prochaine fois. » Son sourire s’élargit et il se rapproche davantage d’elle. Son attitude est sans équivoque, John voit bien dans le regard qu’elle lui lance qu’il lui plaît autant qu’elle lui correspond. Il sourit, amusé par la situation, par ce commun accord qui s’installe si naturellement entre eux. «- Moi aussi, je serai ravi de poursuivre cette conversation. » Il insiste sur le dernier mot, soutenant fermement le regard de la romaine, cherchant une faille dans l’intention qu’elle lui lance. Mais elle semble bien sûre d’elle la guerrière pour l’inviter comme ça, dehors, alors qu’elle ne connaît rien de lui. Mais l’idée lui plait. Après tout, il est fils d’Apollon, un Don Juan sur pieds.

John intercepte très facilement le regard qu’elle dépose sur ses lèvres et qui l’encourage à faire un nouveau pas vers elle. Son corps est près du sien et même si le contact n’y est pas John parvient déjà à sentir la chaleur de sa peau. Il sourit, l’œil vif et son regard glisse sur ses lèvres à son tour. Elles sont si fines, délicates qu’il en aurait presque envie d'y déposer les siennes. Mais il ne fait rien, relevant théâtralement le visage vers elle, son regard soutenant le sien. Son collègue les interrompt, supprimant le sourire charmeur du fils d’Apollon. Il lui indique qu’un combattant est entaillé au niveau de l’abdomen et que le second blessé, déjà rapatrié a besoin de soins aux cotes. John le laisse prendre congé, lui affirmant qu’il passerait pour soigner les trois autres blessés et son attention se redirige vers Ella. «- Eh bien, je dois m’occuper des gros bébés à côté, mais je pense être là dans quelques minutes. » Il hausse un sourcil, l’air charmeur et se rapproche d’elle. Sa main glisse imprudemment vers son bras, caressant sa peau nue, l’oeil encore pétillant. «- On se dit dans dix minutes devant l’entrée des gradins si tu décides de ne pas fuir. » Il approche son visage du sien et continue, d’un murmure plus doux. «- Ils ont besoin de mes mains magiques. » Il agite juvénilement les doigts. «- Parce que je peux faire des tas de choses avec mes mains. » Il laisse planer le grossier sous-entendu et sourit, l’air presque amusé. Ses lèvres se rapprochent des siennes. Le mouvement est lent et il sent déjà son souffle sur ses lèvres. Son nez vient caresser le sien, car il voit bien dans son regard, cette même envie qui les attire l’un à l’autre. Il en meurt d’envie, de l’embrasser, là, de suite. Mais il n’en fait rien. Il préserve un contact entre leur deux nez et recule doucement, l’œil pétillant. «- Tu l’auras dans dix minutes. » Il lève le doigt, plus sérieux. «- Et si t’es sage ! Tu dois te reposer aussi, ne l'oublie pas ! » Il glisse ses mains dans les poches de sa blouse, le regard amusé, recule de trois pas, chancelant sur le terrain plat. «- Et ne perds pas Mr Rigolo ! » Il fronce presque les sourcils, comme une menace et s’éclipse.

John soigne très vite les participants. Il est rapide pour une fois et comme les quatre autres guerriers sont des hommes, il y voit moins d’intérêt. Alors il s’assure qu’ils soient capables tous les trois de reprendre le cours de leur route et rejoint Ella, un peu plus tôt que prévu. Les gradins sont toujours bondés pourtant il la repère sans trop de difficulté. Ses épaules sont déjà libérées de sa blouse, bien qu’il se doute qu’elle ait un effet particulier sur les patients. Son regard croise le sien et bien qu’ils soient séparés par quelques mètres de béton, il se permet de hausser les épaules, levant la paume de ses mains vers le ciel comme pour présenter sa promesse. «- Oh, tu es restée. » Il n’est pas surprit, mais il fait mine de l’être. Il se rapproche, d’un pas lent, cherchant à jouer sur sa patience. Cherchant à savoir si elle aussi n’attend qu’à s'éclipser à l’extérieur de l’enceinte, à ses côtés. «- Dis moi, où souhaites-tu aller ? » Il lui laisse carte blanche car il le sait, les femmes aiment bien tout contrôler. Et s’il est là, ce n’est pas pour lui, mais avant tout pour elle. Son doigt se lève néanmoins avant qu'elle n'ait eu le temps de prononcer un mot. "- Et Monsieur Rigolo, tu l'as toujours ?"
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Ella Lonsdale
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MessageSujet: Re: L’œuf surprise [Jella#1]   L’œuf surprise [Jella#1] EmptyDim 21 Juin - 17:30

L’œuf surprise

J'ai l'impression que nous nous tournons autour et c'est agréable, même si inattendu. Je ne m'attendais clairement pas à me retrouver à me faire draguer après le combat. C'est agréable, il est agréable et je sens que ce jeu l'amuse autant que moi. Je le frôle, me penche sur lui, lui souris, nos regards qui se croisent. J'aimerais presque ne pas partir d'ici. Lorsqu'il me présente mon alter-égo, selon lui, en monsieur madame, je découvre un nouvel aspect encore de lui. L'insolence, mais dans le même temps l'aveu de ce que ça "cache". Je lui offre en réponse un sourire amusé et hoche la tête, acceptant le compliment. Au moment où Monsieur Rigolo finit dans ma poche, il me menace en me demandant de le garder et je roule des yeux devant son insistance et surtout sa promesse de venir lui même vérifier. "J'ai justement une étagère à cet endroit, il y trouvera parfaitement sa place." Promesse en l'air ? Qu'à moitié, il serait drôle de le garder un peu, juste pour cette raison. Enfin, si je ne me le fais piquer par Hope. Au pire, si cette relation devait finir comme les autres, par tout au plus quelques rendez-vous, le jouet continuera à servir à quelque chose.

Je suis cependant heureuse quand il annonce que ça va. C'est loin d'être mes premières blessures, mais je ne tiens pas à rester alitée. Je déteste ça et pourtant ça semble la spécialité des médecins du camp. Sauf que cette joie est vraiment seulement liée au fait que je ne suis plus retenue en temps que patiente, la suite... elle ne dépendra que de lui. "Outsider donc, comme Maximus." Je suis un peu habituée à en côtoyer, mais c'est plutôt rare que j'ai l'occasion de croiser des grecs en dehors du ring. Un homme à tout faire ? Donc autre chose qu'un médecin pour le furor... Bien occupé donc. "Un emploi du temps bien chargé donc." Une constatation qui n'attend pas vraiment de réponse. Et quelque part pas si chargé que ça s'il a autant de temps pour notre petit jeu. Je suis directe en le complimentant et ça a l'air de faire mouche, ce qui me donne une certaine satisfaction. Après tout, on peut être deux à mener cette danse et je reste rarement passive. Je grimace malgré tout lorsqu'il me taquine en offrant de perdre rapidement des combats. Mon égo n'apprécie pas l'idée du tout, mais ce n'est pas forcément la seule solution. "Te retrouver rapidement me plairait bien... pas perdre par contre !" Je reprend une attitude plus désinvolte, même si mes paroles sont totalement sincères. Je suis un peu mauvaise joueuse, mais surtout l'idée de truquer mes propres combats me déplait. Ce qui ne m'empêche pas de lui proposer de sortir ensemble, quand il a finit ici. J'aime l'effet qu'il me fait et je compte bien voir où ça nous mène. Mon sourire s'agrandit, comme celui d'une enfant, quand il confirme vouloir continuer. Le mot utilisé est le même que le mien et il sonne dans sa bouche aussi rempli de sous-entendu que le mien. Je me sens jaugée de son regard, mais ne baisse pas le mien, sûre de moi. Je ne fuirais pas, même si je connais assez peu de choses de lui.

Mon regard se perd un instant sur ses lèvres, mouvement que j'attribue à notre différence de taille et non, surtout pas à la tension qui m'anime à cause de notre petit jeu. Ou en tout cas, je ne l'avouerais pas à haute voix. Lui se rapproche et nos corps sont si proches que je peux sentir sa chaleur m'atteindre. Il me domine, mais la tête haute j'accueille son propre regard sur mes lèvres cette fois. La tension me parcoure et je me mors une seconde la lèvre inférieure alors que son regard remonte vers le mien. Une porte s'ouvre et brise l'instant, replaçant le masque du médecin sur l'homme en face de moi. J'observe l'échange, l'observe lui principalement, une fois de plus ses changements d'attitude. Lorsque son attention revient sur moi, je lui offre un semblant de moue à l'idée de mettre fin à notre petit jeu au moins le temps qu'il aille s'occuper des autres. Je me rappelle après tout de l'état de Mao. Les autres un peu moins, au fond je m'en fiche un peu. Sa main qui se pose sur mon bras me tire un frisson, c'est bien différent de lorsqu'il me soignait, imprégné de toute cette tension. "Moi fuir ? J'aimerais voir ça..." Je hausse un sourcil moqueur à son encontre. Certes pendant le combat, c'est ce que j'ai fait, ou plutôt effectué un repli stratégique. Qui n'aura pas été utile longtemps. Enfin, la question n'est pas là et lorsqu'il continue son approche, et ses bêtises, mon corps s'arque légèrement dans sa direction. Est-ce bien sérieux qu'il perde du temps ici ? Une petite partie de mon esprit me retient de franchir le dernier pas, parce que si on commence, je serais bien capable de ne pas le laisser partir. Mon souffle accroche le sien, tandis qu'une tension se forme au creux de mes reins. Une part de moi s'inquiète du pouvoir que je lui accorde sur mes sens, mais en même temps, l'adrénaline du combat s'est transformée en un autre type d'adrénaline et je dois avouer adorer les deux. Seul point de contact, nos nez, bien trop peu pour me satisfaire avant qu'il ne recule finalement. "Ça me laisse le temps de prendre une douche !" Parce que rester avec du sang sur moi et ma tenue de combat... c'est pas top, même si ça n'a pas l'air de le déranger. "Je savais que sortir avec un médecin était une mauvaise idée !" Je lâche théâtralement, mon sourire et mon regard démentant totalement mes propos. Je lève les mains devant son idée fixe en prononçant un : "Promis !" Il finira dans mes affaires puisqu'il insiste.

Après son départ, je rejoins les douches, me débarrassant du sang et de la sueur. Je suis heureuse d'avoir eu le temps de le faire, parce que entre la moiteur de l'arène et les combats, ça n'aurait vraiment pas été génial de passer la soirée dans la même tenue. Je sors et passe des habits plus classiques, même si un peu décalés comme j'ai l'habitude. Je n'avais pas prévu de sortir, alors ils ne sont pas si affriolants. Je regarde l'heure en sortant. 12 minutes, j'ai eu mieux fait ! En ne le voyant nulle part, je vais m'installer dans les gradins pas loin, laissant mon regard observer les autres combats plus classiques qui ont remplacé le nôtre. Cependant, mon attention surveille la zone d'infirmerie et l'arrivée de John ne passe pas inaperçue. Je lui souris lorsqu'il remarque ma présence. "Bien sûr ! On m'a vendu du rêve et tient à en constater par moi-même la véracité." J'exagère un peu, mais je le taquine. Après tout, il n'a vendu que la multiplicité de l'utilité de ses mains. Après, j'avoue être un peu impatiente de le constater par moi-même. Je m'approche de lui, d'un pas un peu plus rapide que le sien, avec l'impression qu'il teste mes nerfs. Aurait-il encore des doutes après notre échange ? Je réfléchis quelques instants à sa question, la question piège pour une personne qui ne fait que traverser NY, sans s'attarder plus. Un mal sûrement. Mais avant que je n'ai le temps de lui répondre il remet Monsieur Rigolo sur le tapis. Je secoue la tête, incapable de comprendre pourquoi ça a tant d'importance. "Au fond de mon sac." Je secoue le sac léger sur mon épaule, avant de répondre à sa première question. "Je connais mal le quartier. Je vais devoir te faire confiance pour nous trouver un endroit sympa !" Ma confiance, au moins sur ce point, lui était toute acquise. "A moins que tu n'ais une idée sur quelque part de plus... intime." Le sourire aguicheur revient à la charge. Même si je ne dirais pas non à manger un bout après tous ces efforts, le dévorer lui est tout aussi tentant. Je m'apprête à me détourner vers la sortie, avant de me raviser, me haussant sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser, passant une main sur sa nuque. Le baiser est ardant mais rapide. Je m'éloigne avec un air de chipie et de défi sur le visage. "J'ai été après tout sage..." Ce que je n'étais plus par ce geste, mais je m'en fichais. Je reprend un sourire moins provocateur pour désigner la sortie. "On y va ?"

Je ne l'attend pas vraiment pour marcher vers la sortie, mais attrape sa main dans la mienne, s'il veut bien me l'abandonner. Le tumulte se calme un peu une fois dehors et je me tourne vers lui. "Alors, vers où chef ?" Je rigole doucement, me demandant si je n'exagère pas. Enfin, jusqu'à présent il n'a pas fui, alors c'est que ça va, non ?
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John Flynn
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MessageSujet: Re: L’œuf surprise [Jella#1]   L’œuf surprise [Jella#1] EmptyJeu 2 Juil - 20:19

L’œuf surprise

Ella Lonsdale

La foule crie mais John ne s’attarde pas vraiment sur le combat qui a lieu dans l’arène. La finale dit-on. Un spectacle surprenant il en est certain mais celui qui s’élève devant ses beaux yeux verts est tout aussi spectaculaire. Il hausse un sourcil, l’air taquin lorsque son regard rencontre celui d’Ella. Il est ravi qu’elle soit restée, ravi du regard qu’elle lui porte et de l’attention certaine qu’elle dépose sur l’ensemble de son corps. Pourtant rien de surprenant. Car il en a l’habitude l’enfant d’Apollon, de courir après les femmes, d’utiliser de ses charmes et de conclure rapidement une affaire. Il ne s’est jamais vraiment posé durant les trente huit années de sa vie et l’idée ne lui a jamais vraiment traversée l’esprit. Il garde un sourire, bien présent sur ses lèvres car il est ravi qu’elle ait préservé le monsieur rigolo dans son sac. Non pas que l’objet lui tient à cœur mais au moins cela montre qu'elle lui porte un minimum d'intérêt. Elle s’est changée à en voir sa nouvelle allure et sa nouvelle tenue lui convient à la perfection. Ses vêtements dessinent parfaitement ses courbes et John laisse glisser son regard sur ses hanches pour montrer l’intérêt grandissant qu’il lui porte. Car elle est magnifique Ella et elle doit sûrement le savoir. Il la détaille, gentiment et ses iris accrochent les siennes. Ses pupilles sont magnifiques, la couleur de ses yeux est unique et le reflet qui le saisit n'en est que plus agréable. Il rit lorsqu’elle l’interpelle et se rapproche d’elle, davantage. «- Oh, on me dit souvent que je vends du rêve. » Il adopte un ton plutôt taquin et cligne de l’œil. Car il est joueur en plus d’être un Don Juan. Son sourire s’élargit et l’intérêt qu’Ella lui porte ne fait que renforcer sa confiance en lui. «- Dans ce cas jeune femme, je vous invite à me suivre, nous allons vérifier mes propos. » Il lui tend son bras, comme un vieux couple, l’air joueur et glisse un regard inquiet en direction du sac. «- Comment ça au fond de ton sac ?! Il va étouffer ! » Il fait les gros yeux, faussement outré et attrape le bras d’Ella pour  la guider.

Le choix repose sur lui et John sent déjà l’excitation monter. Il a l’habitude de séduire les femmes, d’utiliser son doux regard pour les traîner au lit mais il n’a pas réellement l’entraînement des sorties galantes. Enfin, les sorties galantes pour combattantes. Pourtant des idées, il en a plein. Le hic dans l’histoire c’est qu’il ne connaît pas réellement Ella et il ignore parfaitement ses goûts. Non seulement au niveau des lieux de fréquentation mais aussi au niveau gastronomique. Il réfléchit, cachant ses réflexions par un sourire charmeur et des haussements de sourcils. Ella elle évoque de suite un endroit intime, ce qui le rassure dans son intention à aller droit au but. Mais il n’est pas certain qu’un endroit intime au Furor existe bel et bien. Après tout, l’endroit est bondé et Maximus traîne dans le coin. Il n’est pas certain que son patron apprécie qu’il fricote dans ses vestiaires. Même si l’idée lui traverse clairement l’esprit. Il tourne doucement vers elle suite à sa proposition. «- Je ne suis pas certain que le furor soit l’endroit idéal pour un endroit plus intime. » Il insiste sur le dernier mot, rapprochant son visage du sien pour augmenter la tension entre eux. «- Mais je pense qu’on peut trouver un superbe endroit à Manhattan. » Genre, chez lui. Il sourit, elle sourit. Il se rapproche et elle grimpe sur la pointe de ses pieds, lui volant un baiser. Si elle recule vivement, un air malicieux dans le regard, John n’en est que plus amusé. Il lui sourit, l’air faussement abasourdi et hausse un sourcil l’air mécontent. «- C’est vilain de faire ça. » Sa main est encore tendue devant lui, cherchant à rattraper le corps de la jeune femme qui s’est habilement échappée de son emprise. «- On y va. » Il prononce sa phrase, sur un ton qui se prête au jeu. Car le défi qu’elle lui lance, il le relève.

Il la talonne, prenant la route de la sortie et balance son sac sur son épaule, l’air décontracté. John ne la quitte pas un seul instant des yeux. Dehors, l’air est déjà plus frais et l’ambiance plus calme. Ses yeux pénètrent les siens à sa demande et il se rapproche d’elle, glissant sa main derrière son oreille. «- Tu choisis princesse. » Il penche la tête joyeusement et se rapproche d’un pas certain. «- Tu peux choisir. Es-tu de celles qui préfèrent les bar ? Les boites de nuit ? » Son regard fouille dans le creux de ses yeux à chaque proposition. Car il veut voir briller une lueur d’excitation à l’offre qui sera la plus satisfaisante. «- Un restaurant gastronomique peut-être ? Un fast-food ? » Il continue de chercher une réponse à sa question, la découvrant doucement à chacune de ses propositions. Il hésite un instant à souligner que le bordel de vénus se trouve aussi dans Manhattan mais l’idée est clairement mauvaise. Il s’abstient donc. «- Mon appartement aussi se trouve à Manhattan. » Sa dernière proposition est prononcée sur un tout autre ton. «- C’est un endroit plutôt intime non ? » Il sourit, l’air taquin et vient glisser ses doigts le long de son menton. Ses lèvres se rapprochent des siennes, il vient effleurer son visage et s’écarte à la dernière seconde, la privant d'un baiser, haussant les sourcils un air de défi dans le regard. «- Mais peut-être es-tu de celles qui préfèrent vagabonder dans les rues de New York ? » Il prend déjà congé, s’éloignant doucement d’elle, l’air joueur. Il se dirige vers la rue principale, lui présentant son bras même s’il est déjà loin. «- Alors tu viens ? »
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