((+18))passage sous le bureau #MATTHIERNAN

passage sous le bureau

BUREAU DE KIERNAN AU FUROR - 6 JUIN 2019

Matthy est excitée aujourd'hui. Enfin elle l'est toujours, mais particulièrement aujourd'hui. Et fait plutôt inédit, c'est d'une personne en particulier dont elle a envie. Bon, là encore, elle a envie de lui tout le temps. Mais.... bon bref. Elle veut se taper Kiernan. Et pour l'avoir, Matthy a tout un petit rituel qu'elle aime répéter à chaque fois.
D'abord, elle commence par s'épiler à la cire chaude en fumant une clope devant un épisode de Friends en grognant toutes les deux minutes parce que Ross est vraiment trop con. Ensuite elle se maquille en buvant une bière, se brosse les dents pour faire un peu partir le goût de binouze et de cigarette et finit par enfiler des fringues qui lui donnent un air de femme d'affaire. Pas de pute hein. Le Kiernan est un animal qu'il faut caresser dans le sens du poil. Et pour ça, Matthy doit bien faire gaffe à pas être trop trop vulgaire et surtout à se vieillir, histoire qu'il ait pas trop d'état d'âme à la pécho sauvagement alors qu'elle a plus de dix piges de moins que lui. Elle pousse même le vice au point de porter des fausses lunettes de vue qui lui donnent un petit côté secrétaire prête à passer sous le bureau super sexy. Le pied.
Matthy, l'âge, ça l'a jamais freinée. Au contraire, elle a toujours eu tendance à être plus attirée par les plus vieux ou vieilles qu'elle. Le côté daddy/mommy, c'est un truc qui l'excite. Et dans cette catégorie, Kiernan fait un daron particulièrement alléchant.
Perchée sur ses Louboutins rouges, Matthy remonte la rue qui sépare le Bordel de Vénus des Paris de Furor, là où bosse sa cible du jour. Si ça c'est pas un signe du destin quand même ! Ils bossent à même pas 500 mètres l'un de l'autres. Idéal pour une partie de jambes en l'air dès que l'envie se fait sentir.
Comme d'habitude pendant la journée, il y a pas grand monde au Furor. Quelques combattants qui trainent pour s'entraîner. Une ou deux nanas installées sur les gradins pour venir baver devant les guerriers. Matthy passe devant sans y faire attention. Elle grimpe l'escalier jusqu'au premier étage et s'arrête une seconde devant la porte du bureau de Kiernan, le temps de remonter son soutif comme il faut et de remettre ses lunettes en place qui, tout compte fait, commencent à la faire bien chier. Quand elle sent que tout est nickel, elle entre sans frapper et referme directement derrière elle à clé avant de déclarer : « Bonjour trésor, je t'ai manqué ? J'espère que oui, parce que j'ai une super idée pour rattraper les derniers jours pendant lesquels on s’est pas vus toi et moi. » Matthy contourne le bureau de Kiernan et se hisse dessus, sans trop faire gaffe où elle pose son cul. Un sourire au coin des lèvres, elle se penche vers lui, chuchote à son oreille : « Tu veux que je t'explique mon idée ou tu préfères que je te la montre ? »

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Il était dans le bureau depuis des heures. Il était sorti fumer deux trois cigarette pour prendre un peu l’air et la nuit était tombée où il en était arrivé à fumer seulement à la fenêtre. Max n’aimait pas çaa mais il n’était ps là ce soir et il avait toujours cette croyance idiote du fumeur qui des disait non mais ça ne sentira pas d’ici demain..

Il avait dévisagé l’heure à sa montre. La nuit commençait à peine et ça s’entendait aux hurlements et grognement dans le Pari des Furors, on était en plein coup de feu et les combattants avaient fini de s’échauffer. Il avait envie de boire et lâchant enfin ses yeux de ses papiers, il tomber nez à nez avec la tisane anti-addiction, préparé par daisy, spécialement pour lui. Il y avait tout un ts de plantes qui aidait à bien des choses et lui calmerait peut-être ses grosses envie de Whisky, une bonne bière bien fraîche. Cette belle irlandaise à la robe noir et sa mousse… Enfin, rien que d’y repenser à ce qu’il y avait dans cette tisane couleur pisse, il en avait encore moins envie.

Il en but une gorgée quand même car il avait soif… C’était moins dur et il avait bien tenu cette fois, c’est juste que parfois ça le prenait et il suffirait d’un rien pour qu’il craque, lui donnant l’impression de ne plus avoir de sang qui circulait dans son corps, ça le démangeait presque. Comme d’habitude, il allait prendre sur lui à moins de trouver quelque chose pour ne plus y penser.

Et ce quelque chose était peut-être la demoiselle qui s’était invité dans le bureau. Myers était tellement pris par ses rapports de paris qu’il ne l’avait même pas entendu entrer. Il était dans ses chiffres qui à force de les étudier parlait pour lui. Il aimait bien, sachant qui faisait monter les paris, qui gagnait souvent, qui avait la sympathie de la foule, les dates, les jours, les saisons. Il était plutôt doué pour ça, il gagnait pas mal aux course hippique et autre pari de jeu. Il se faisait de l’argent comme il pouvait et il n’en était pas à ses premiers vices.

Il attrapait sa tasse pour boire quand il entendit saa voix et s’arrêtait juste avant sa bouche. Il bloquait un moment, l’air plutôt blasé. Elle était déjà trop prêt et la porte fermée ; il avait raté l’occasion de la casser dans son élan. La stopper juste avant qu’elle n’entre ou ne prle. C’était foutu, elle fait une idée et Kiernan la sentait venir son idée, l machine était lancée. Il ne pouvait qu’éviter la casse et tenir comme pour sa fichue Guinness.

Il ne dit rien et reposait doucement sa tasse sur le bureau. Quand il se reposait sur son fauteuil, elle était déjà assise sur la table. Il la dévisageait et s’était perdu un petit moment, beaucoup moins dépité ou agacé. Oh merde… Qu’elle est bonne putain. Bordel, comment tu peux penser ça, t'as vu son âge. T'es qu'un gros dégueulasse. Mais elle aussi, comment elle s'habille... Elle ale temps encore non ? Elle a fait fort ce soir. Il se retrouvait le nez dans son décolleté alors qu’elle commençait déjà à l’ttaquer, les murmures à l’oreille est les idées cochonnes si simplement souffler.

Il se reprit et les mains sur les hanches il la faisait reculer. Il préférait trouver ses yeux. Ce serait plus simple. Elle est tellement mignonne avec ses lunettes. J'ai tellement envie de les salir ces lunettes — Il n’a jamais été un enfant de choeur. « Ni l’un, ni l’autre. « dit-il avant de l’inviter à descendre du bureau, l’y forcer même. Elle était si légère, il la soulevait sans mal.

« Et pose pas tes fesses n’importe où s’il te plait, je peux pas désinfecter des papiers. » l’attaquait-il gentiment, insinuant que son cul trainait vraiment n’importe où. C’était comme s’il cherchait à se le rappeler pour que ce soit plus facile de tenir à distance et virer ce cul de dingue dans cette petite jupe… Il s’était penché pour lui décoller une feuille qui était resté collé sur le postérieur. Bien sûr qu’il avait regardé. On voyait que ça. « Je travailles Matthy et je t’ai déjà dis que c’est mort. Stop. Faut que t'arrête ça. Je suis sérieux. » dit-ill, en ayant pu être crédible si encore il n’avait craqué qu’une fois, mais le soucis c’est qu’il avait craqué plus d’une fois.

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BUREAU DE KIERNAN AU FUROR - 6 JUIN 2019

Matthy adore quand Kiernan essaie de résister. Il est presque mignon quand il fait ça, lui qui transpire d'ordinaire la force et le contrôle – ou du moins la tentative de contrôle. Elle est pas étonnée lorsqu'il refuse sa proposition de lui montrer ce qu'elle a en tête pour les distraire le plus agréablement possible tous les deux. Et en soit, elle ne peut qu'admirer son self-control, parce que ce soir, elle a mis le paquet avec son arsenal de la secrétaire sexy à crever. Myers parvient même à extirper son nez du décolleté dans lequel elle l'a fait plonger pour la regarder dans les yeux et Matthy retient un applaudissement. Ils sont pas nombreux ceux à avoir réussi un tel exploit. Elle le prend pas mal. De toute façon il finira par craquer, elle le sait. Il craque toujours.
En roulant des yeux, elle pousse un soupir très long et exagéré pendant qu'il la prend par les hanches pour la virer de son bureau et la reposer la pieds par terre. « Mon cul est parfaitement désinfecté » réplique t-elle en glissant lascivement un doigt sur les rondeurs parfaites de ses fesses. « Après si tu veux te dévouer pour un contrôle d'hygiène, je vais pas t'en empêcher... » Là dessus, elle s'octroie une petite claque sur le cul avant d'apercevoir une feuille par terre et de se pencher – pas du tout innocemment – pour le ramasser, plaçant sa croupe juste sous le nez de Kiernan pour qu'il ne rate rien du spectacle. « Tiens bébé, t'as fait tomber ça en me repoussant. J'ai le droit à un bisous pour te l'avoir rendu ? » Un large sourire presque sauvage éclaire son visage tandis qu'elle se rapproche de lui malgré ses efforts pour la tenir loin de lui.
Matthy hoche la tête d'un air faussement concerné en l'écoutant lui répéter le sermon qu'il lui sert à chaque fois qu'elle vient le voir. « Il faut pas » « C'est mal » « T'es trop jeune » « J'ai pas le temps », les excuses, il les lui a déjà toutes sorties. Elle les connait par cœur. Mais ce qu'elle connait aussi par cœur, ce sont toutes les zones érogènes de Kiernan, celles qui le font frissonner à la seconde où elle passe les doigts, la langue, le bout de ses seins dessus. Elle connait parfaitement la saveur de sa peau, la façon dont son souffle se coupe quand il est au bord du gouffre, les inflexions de sa voix lorsqu'il grogne son prénom en se glissant en elle. Matthy connait tout ça. C'est un scénario qu'ils ont répété tant de fois qu'elle se demande pourquoi Kiernan prend encore la peine de se fatiguer à le récité systématiquement.
Une fois qu'il a terminé, elle déclare de sa voix la plus rauque et sexy : « Maintenant que tu as fini de te donner bonne conscience Myers, je peux t'avouer que j'ai rien écouté. J'étais trop occupée à mater ta bouche pendant que tu parlais. Et tu sais ce que je me disais ? Que c'est dommage qu'elle ne brasse que du vent quand elle pourrait être occupée à autre chose. » Matthy glisse ses doigts entre la ceinture et le pantalon de Kiernan, puis le ramène près d'elle pour plaquer son corps chaud contre le sien. Elle sent la moindre de ses formes se mouler parfaitement contre la carrure parfaitement sculptée de Myers et esquisse un nouveau sourire en coin. Et il ose dire qu'ils n'ont rien à faire ensemble alors qu'ils s'emboîtent si bien. Ce grand fou.
La main libre de Matthy remonte lentement le long du torse de Kiernan avant de se réfugier dans ses cheveux. « Tu pourras me résister autant que tu veux amor » chuchote t-elle à son oreille « tes yeux, eux, sont déjà en train de me prendre sur ton bureau. Alors suis le rythme. » Elle mord son lobe avant de venir violemment écraser ses lèvres contre les siennes, le corps déjà en fusion à l'idée de se laisser fondre autour de Kiernan.

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« La peau de ton cul peut-être mais son respect je suis pas sûr. » lui soupirait-il avec un rictus cynique. Sa réputation n’était plus à faire. Il secouait la tête dépité par son comportement. Elle n’avait pas la langue dans sa poche. C’est pas là qu’elle voulait la mettre c’est sûr. On la connaissait bien la patronne du bordel et bien avant de coucher avec elle. Pauvre enfant qu’il pensait à chaque fois. Pauvre enfant avec un cul d’enfer. Cul qu’elle s’amusait à lui secouer sous le nez. Suivant du regard ce doigt qu’elle passait sur fesses. C’était comme le faire par procuration. Hypnotisé.

Il s’en mordit le poing, les yeux qui ne pouvaient décidément pas regarder autre choses. Mais quelle salope ! Il a réussi à fermer les yeux à un moment pour tenter de se concentrer un petit peu. Il n’était pas qu’un animal qui allait prendre n’importe quelle femelle qui venaient lui dire qu’elle était prête à être cueillie. Oui, mais je suis qu’un homme et elle a sorti les super chaussures et la super jupe moule-boule. Traitresse.

Il avait attrapé le papier par automatisme et lui récitait toujours la même chose : ils devaient arrêter de faire ça pour bien des raisons. Il évitait de la regarder de peur de faire face à son décolleté, sa bouche, ses yeux. Cela n’eut l’air que d’embêter Kiernan comme à chaque fois. Matthy ne l’écoutait pas et tant qu’il ne l’attrapera par la peau du cou pour la sortir du bureau elle ne s'arrêterait pas. Mais comment faire face à cette petite nana libre, trash et terriblement sexy, c'est bien trop difficile.

La feuille lui tombait des doigts lorsqu’elle vint lui monter dessus, encore perturbé par l’image qu’elle avait soufflé dans son crâne. Autant au début il levait les mains quand elle lui sautait dessus comme ça, pour dire qu’il ne participerait pas, qu’il ne la forçait en rien, c’était bien elle qui l’agressait sexuellement : il était innocent. Il ne s’abaissait pas à ça. Pas à un tel âge surtout. Sauf qu’à force de céder sur les maintes tentation de Matthy, il les avait naturellement mises sur ses fesses. Bien plus à l’aise avec cette idée.

Il ne lui aurait suffit que d’un geste et de rester ferme pour qu’elle arrête. Elle ne faisait pas le poids face à lui mais dans le fond, il en voulait. Il aurait pu l’arrêter dès le début. Peut-être que finalement c’était pas plus mal qu’elle soit passée, il ne pensait plus à boire du tout là. Le mot bureau, sa tenue, ses lèvres sur les siennes, son coeur manquait un battement ayant réveillé un feu en lui. Il l’embrassait avec une envie ardente, remontant un peu plus haut sa jupe pour glisser ses mains directement sur la peau de ses fesses d’un seul geste. « Je vais te briser » lui avait-il grogné avant de vitre reposer sa bouche sur la fille de Venus. Sentir la douceur de sa peau sous ses lèvres, la chaleur de son corps sous sa langue et de temps en temps les dents, poussé par son désir dévorant.

Il descendait ses baisers langoureux le long de son cou, commençant à déboutonner son chemisier pour descendre toujours plus bas sans obstacle. Un bouton était tombé, Myers manquant un peu de patience et de délicatesse. Le nez dans sa poitrine, il s’enivrait de son parfum et se levait brusquement en la tenant fermement. Il la posait sur le bureau, beaucoup moins pointilleux avec ses papiers maintenant. Le front contre le sien, il respirait déjà avec force. Sa main sur la cuisse de Matthy descendait doucement le long de sa jambe, flatter ses cheville et souligner son talon jusqu’au bout de la chaussure.

Kiernan luii relevait la jambe obligeant Matthy à s’allonger sur le bureau. Il prit le temps de la regarder et vint embrasser sa jambe, sa cheville gracieuse, laissant courir ses doigts tout le long. Tout était terriblement sensuel à regarder chez elle, la courbe de ses jambes avec ces chaussures. « Ne les enlèves pas. » lui demandait-il avec un sourire narquois avant de descendre ses lèvres le long de sa jambe, sous son genoux, l’intérieur de sa cuisse, se rapprochant chaudement de ce qu’il aurait du brasser plutôt que l’air si on s’en tenait à l’avis de l’Italienne.

Le téléphone sur le bureau se mit à sonner et Kiernan s’arrêtait pour observer l’appareil. Il devrait répondre. Il hésitait ses yeux jonglant entre le téléphone et le jeune femme qui n'attendait que lui sur le bureau. Oh, elle peut attendre un peu. Il se redressait et décrochait.

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BUREAU DE KIERNAN AU FUROR - 6 JUIN 2019

Matthy sent chaque parcelle de son corps touchée, effleurée par Kiernan la brûler de la plus exquise des façons. Les yeux fermés, elle relève la tête alors que ses mains commencent déjà à glisser le long de ses hanches pour rejoindre ses hanches et relever sa jupe sous laquelle elle n'a enfilé qu'un string. Elle expose sa gorge qu'il dévore de baisers avant qu'elle ne reprenne son visage entre ses paumes pour le forcer à revenir sur ses lèvres. Avidement, elle se laisse fondre contre sa bouche, contre son torse dur comme le granit. L'excitation est comme un tsunami qui emporte tout en elle et en lui, elle en est convaincu.
Il ne lui aura pas fallu longtemps avant de le convaincre de céder à ses instincts les plus primaires. C'était plus rapide que la dernière fois. Et encore plus que celle d'avant. Petit à petit, elle sent qu'elle gagne une guerre que tous les deux ont entamé le jour où elle lui a fait des avances pour la première fois. Bientôt, elle n'aura plus qu'à débarquer en peignoir, sans avoir à dire un mot pour qu'il la prenne contre le mur. L'espace d'une seconde, Matthy se demande si ce jour là, ce sera moins excitant. Mais tout est balayé par les doigts habiles de Kiernan qui déboutonnent son chemisier, envoyant valser au passage un bouton au loin. Matthy s'en fout. Elle pourrait rentrer à poil au bordel en traversant le Furor devant tous les combattants qu'elle ne serait pas plus dérangée que ça. Après tout, ça ferait une pub d'enfer au bordel. « Oui, brise moi Kiernan » soupire t-elle en savourant ses baisers sur ses seins, la texture rugueuse de sa barbe contre sa peau douce. Matthy glisse une main dans les cheveux du fils de Nemesis pour l'encourager en gémissant de plaisir.
Trop rapidement, il se redresse et l'attrape par les hanches pour l'installer sur le bureau, ce qui arrache un sourire de satisfaction à la jeune femme. Elle a réveillé la bête, elle le sent. Et ça, ça promet une autre partie de jambe en l'air d'anthologie. Alors qu'il plaque son front contre le sien en caressant sensuellement ses cuisses, Matthy l'attrapa par la nuque pour rapprocher ses lèvres des siennes, sans les faire entrer en contact pendant une seconde d'agonie. Puis un nouveau gémissement fait trembler sa gorge et elle ouvre des yeux voilés de désir sur Kiernan. « Prend moi maintenant Myers. » Elle sait qu'il n'est pas homme à recevoir des ordres, plutôt le genre à en donnant. Il irradie tant l'autorité que s'en est presque intimidant parfois. Mais pas pour Matthy. Le sexe, c'est son domaine. Et elle n'a peur de rien.
Elle glisse ses deux mains sous son T-Shirt noir, manque de l'arracher en voulant le faire passer par dessus sa tête, puis se laisse allonger sur le bureau, poussée par les caresses et baiser de Kiernan le long de ses jambes. Elle ne sait pas dans quel état il trouvera son string une fois arrivé à son point de chute, mais il devrait être content de l'accueil compte tenu de l'excitation qui broie les entrailles de Matthy. « On est excité par les escarpins Myers ? » souffle t-elle d'une voix rauque de désir en déposant un pied contre l'épaule de Kiernan.
Mais déjà, il pose ses lèvres sur l'intérieur de ses cuisses et Matthy rejette la tête en arrière, sentant l'air se raréfier autour d'elle. Elle le veut si fort ! Et comme la fille de Vénus n'a honte de rien mais encore moins de son désir, elle murmure « Oui, va s-y... » Avant d'être honteusement coupée par le téléphone. En fronçant les sourcils, Matthy redresse la tête et croit halluciner en constatant que Kiernan a déjà décroché. Mais quel petit enfoiré ! Un large sourire fend le visage de Matthy qui n'en revient pas du culot de l'adjoint du Furor. Alors il veut jouer à ça hein ?
Profitant qu'il ait au moins une main occupée par le combiné, Matthy se redresse et vient coller ses seins contre le torse chaud et nu de Kiernan, glissant ses mains dans son dos pour griffer son épiderme du bout des ongles jusqu'à atteindre le haut de son pantalon. Sa bouche n'est pas en reste et embrasse, lèche, mord les abdos parfaitement dessinés de Myers, savourant son goût et le moindre de ses frissons. Avec une lenteur calculée, elle finit par faire revenir ses mains sur la boucle de sa ceinture qu'elle défait en relevant les yeux vers les siens, poussant le vice au point de ses mordre la lèvre inférieure en un geste plein de promesses.
Sous ses doigts expert, le pantalon de Kiernan ne reste pas longtemps en place. Une fois en caleçon devant elle, Matthy suit de la langue le sillon de poil démarrant du bas du nombril de son amant jusqu'à attendre la dernière barrière entre ses lèvres et ce qu'elle cherche à atteindre depuis le départ. Mais elle s'arrête, se contentant d'un baiser humide très appuyé à travers le tissus déjà fièrement tendu du sous-vêtement. « Alors, c'est qui ? » murmure t-elle en caressant sa trique d'une main et en insinuant l'autre entre ses propres jambes.

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C’est vrai qu’il n’avait pas tenu longtemps comparé aux autres fois, il résistait de moins en moins, elle arrivait à lui faire oublier plus vite sa culpabilité et sa dignité. Il trouvait ça presque humiliant de se laisser aller devant une jeunette, aussi sexuelle et sensuelle quelle soit. Comment une petite nana comme elle pouvait en dégager autant et lui faire si facilement courber l’échine.

Sentir sa peau sous ses mains, deviner le string du bout des doigts alors qu’il les resserrait sur ses fesses quand se collait encore plus à lui. Il sentait le désir monter avec harder dans tout son corps, à chaque partie du corps de Matthy qu’il sentait contre le sien, leur langue chaude qui descendait le long de leur cou et les vêtements qui glissaient petit à petit sur le soll.. Un feu qui l’habitait et le soulevait pour la poser sur le bureau. Depuis qu’elle en avait parlé il ne voulait voir que ça.

Ne pas laisser le temps à leur corps se détacher, ni même se refroidir. Il l’embrasse avec cette hargne qui l’habite depuis toujours, frémissant quand elle le suppliait presque de la prendre. Il n’avait envie que de ça, le nez perdu dans l’odeur de sa peau et son parfum, sa poitrine contre son imposant poitrail, un peau à peau irradiant.

Ce n’était pas la première fois car elle avait trop tendance à le coincé au boulot mais c’était toujours aussi exquis de voir cette nymphe sur le bois sombre du bureau. Elle faisait honneur à sa mère. Un magnifique tableau qu’elle lui offrait là. Son corps tout entier qui appelait au sexe, ses jambes longues et voluptueuse, cette bouche qu'il aimerait voir à bien des endroits, quel tableau. Une oeuvre d’art. Elle n’avait pas à envier la Naissance de Venus de Botticelli. La briser ou la salir, il avait bien envie d’elle et de donner tout ce qu’il contenait pour ne pas boire un fichu verre. D’un autre côté, il avait tellement peur de … On parle de Matthy. Choqué ? Brisé ? Il faudrait vraiment que j’y aille je pense… Elle attends que ça, elle et ses chaussures de catin… Elle n’a aucune envie qu’on la respecte…

Il prit le temps d’y réfléchir, effleurant sa jambe du bout des doigts, fasciné par ses jambes et ses pieds. Il s’en voulait. C’est tout ce qu’il voulait éviter, lui manquer de respect comme elle l’attendait même sans le vouloir ou que tout les autres faisait. Je suis lancé maintenant, j’y repenserais la prochaine fois, se raisonnait-il avec sa verge en entendant simplement lia voix de cette jeune femme aux charmes sans pareil. Kiernan pouvait être quelqu’un de très profond, mais c’était surtout un homme faire et qui adorait particulièrement les jolies filles. Les jollies filles avec de belle chaussures.

« C’est pas souvent que je te vois avec des chaussures aussi… Peu vulgaires. C’est sympa. Et garde les lunettes bien sûr. » rajoutait-iil avec un clin d’oeil reprenant ses baisers le long de sa jambe, attraper un petit morceau de chair souple et si doux à l’intérieur de sa cuisse, hésiter entre le creux de la cuisse ou le bas de son ventre, retirer son string avec les dents.

Non finalement, il répondrait au téléphone, ça lui laissera le temps de réfléchir au moins. Quel ingrat, ill ne l’avait même pas prévenu, juste redressé et attrapé le téléphone avec un automatisme presque déroutant. « Myers… » fit-il de sa voix toujours froide et autoritaire. Il grimaçait. « Allo ?… Allo ? Il y a quelqu’un ou c’est une roue que j’entends grincer ? »

Matthy était remontée jusqu’à lui et il se tortillait à peine sous les traces que laissait Matthy dans son dos nerveusement musclé. Il allait raccrocher, commençant à mettre une main sur les hanches de la fille de Venus quand enfin la personne se manifestait. Il attrapait alors vivement la main de sa partenaire pour qu’elle arrête de titiller son sexe tendu. « Carmen ? Quelle surprise… » dit-il un peu… Il n’avait même pas de mot. Il avait lancé un regard entendu à Matthy pour qu’elle reste tranquille. « Tu… Attends… J’comprends rien, attends. Laisse moi parler. » fit-il plus froidement sur la fin. « Il n’y a vraiment personne d’autre que tu peux embêter avec ça là maintenant ? … Elle est où ta mère ? … Dewey ? … »

Kiernan reculait carrément et se pinçait l’arrête du nez. « Je peux pas te rappeler plus tard, je suis un peu occupé là. Tu tombes vraiment mal … Mais non c'est pas ta faute... Ca peut atten- ... Non bien sûr. C’est terrible, j’imagine bien. Je t’écoute… » dit-il avec sarcasme, lui donnant une chance de tout déballer, peut-être que ça irait plus vite. L’erreur : entre ses pleures et ses sanglots qui la faisait bégayer, il n’en avait pas fini. « Carmen… Carmen. … Car-men. Stop, je comprends rien quand tu pleurs, essaie de trouver comment surmonter ça, j’peux pas là, tu m’emmerdes. Si tu dors pas quand je rentres je …. Mais arrête de pleurer… J’ai dis ça mais c’est pas ce que je voulais dire… Oh et puis merde. » finit-il par capituler en entendant le premier couplet des grandes lamentation tragiques et les sanglots en choeurs de Carmen. Il fixait malgré tout le téléphone, touché par le remords.

Il soupirait surtout quand il reportait ses yeux sur Matthy. « Je crois que…. » Il entendait Carrmen lui raconter cet histoire de garçon et… Se disant qu’il connaissait bien ce genre de connard même s’il n’y avait surement aucun rapport, t’être qu’elle s’était encore monté la tête de rien du tout, le croissant jeté car abîmé par le jeune boulanger et il lui avait jeté son coeur… Il rebondissait sur le fait qu’il n’était plus ces jeunes cons de cet âge et … Qu’il se trouvait ridicule à s'amuser comme ça avec Matthy. Surtout que je peux me taper des nana plutôt facilement. J’ai le choix… J’abuse. Mais c'est elle qui demande après.

« Je devrais arrêter ces conneries et rentrer… ». Il risquait de retrouver une catastrophe à la maison, genre Magda qui le traite de tout les noms car il aa encore été méchant avec Carmen. Il l’aimait bien mais ça allait cinq minutes. J’allais passer un moment de sexe sauvage et voilà qu’elle arrive avec ses grosses larmes, me rappelant que je suis responsable. Tout du moins je le devrais ! Puis ça lui fera du bien de pleurer, aux dernières nouvelles ça ne tue pas. Puis elle va prendre l’habitude après, m’appeler au boulot… Il grommelait ainsi dans sa tête en ses penchant pour rattraper la chemise de Matthy et la lui donner presque à contre coeur. Il avait bien fait en sorte de la regarder dans les yeux quand il lui dit : « Ranges moi tes seins avant que je les regrette. » avant de détourner le regard.

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BUREAU DE KIERNAN AU FUROR - 6 JUIN 2019

Il en faut beaucoup pour refroidir Matthy lorsqu'elle est lancée dans un début torride de partie de jambes en l'air. En réalité, il en faut beaucoup pour la refroidir tout court. Matthy est une créature conçue pour le plaisir, que cela signifie le recevoir ou le donner. Elle a consacré sa vie à ça grâce, entre autre, au Bordel de Vénus et ne regrette jamais ce choix qui lui permet de vivre comme elle l'entend, sans se soucier de quelconques barrières sociales – pas que ça l'ait souvent empêcher de faire ce qu'elle veut mais au moins maintenant elle peut carrément être payée pour baiser si elle le veut, un must.
Voir Kiernan répondre au téléphone, ça ne la stoppe pas. Elle est plus amusée qu'autre chose par son culot et salue la performance pour parvenir à se contenir aussi longtemps alors qu'elle se tient les seins à l'air juste devant lui et le gratifie de caresses pour lesquels certains auraient – et ont déjà – payés pour y avoir droit. Matthy n'est pas non plus refroidie lorsqu'il la repousse pour s'occuper de Carmen à l'autre bout du fil. Elle connaît la nièce de l'adjoint du Furor et sait qu'elle a besoin de beaucoup d'attention lorsqu'elle atteint un certain stade de tristesse. Matthy aime bien Carmen. Elle ne parvient pas à lui en vouloir de lui voler la vedette auprès de Kiernan. Elle se contente donc de se redresser pour sortir la lime à ongle de son sac et tailler consciencieusement les bords blancs parfaitement manucurées au bout de ses doigts. Et lorsqu'enfin il se décide à raccrocher, elle relève un regard inquisiteur dans sa direction.
Elle est pas bête Matthy. Et surtout, elle sait décrypter le désir des gens. Or, celui de Kiernan a été bien entamé par l'appel de Carmen. Elle ne lui en veut pas, c'est humain, et tout le monde ne peut pas activer sa libido comme un levier à la manière d'un pur Visconti. Cependant elle ne peut retenir un sourire en coin doublé d'un sourcil haussé à sa réplique. Elle passe la chemise qu'il lui tend sur ses épaules sans prendre la peine de la fermer, puis s'avance vers lui pour poser sa paume à plat contre le centre de la poitrine nue de Kiernan. Sa peau est chaude sous la sienne. Elle sent son cœur qui bat fort, puissant, comme tout ce qui irradie de lui. « Appelle ça comme tu veux amor, mais le désir c'est jamais une connerie. Et tu me veux, je le sais. » Elle n'a même pas besoin d'être fille d'Aphrodite pour le savoir. Kiernan a beau être un roc à l'apparence inébranlable, il y a des choses que le plus fort des hommes n'est et ne sera jamais en mesure de totalement dissimuler.
Lentement, elle laisse ses doigts remonter le long des pectoraux du fils de Némésis avant d'effleurer son cou pour finalement les glisser dans ses cheveux. « Tu t'accroches a des principes débiles pour me repousser alors que je suis certaine que t'es assez malin pour voir que plus tu me repousses, plus j'ai envie de toi. Mais c'est pas grave. Je sais qu'un jour, tu céderas. Tu viendras toi même jusque dans mon lit et tu m'y attendras. Et ça sera une baise d'anthologie, doute pas de ça. » Attrapant son visage entre ses mains, elle colle ses lèvres contre les siennes et lui donne un baiser fougueux mais bref, qu'elle achève en lui mordant la lippe inférieure. « Au final, tu te fais du mal en résistant. Tout ton corps est noué » susurre t-elle en passant derrière lui pour masser son dos contracté. « Et je sais que tu es dur comme le roc. Ce soir, tu penseras encore à moi. A ce qui aurait pu se passer si tu avais cédé. Tu seras peut être un peu soulagé, mais surtout, tu seras frustré Myers. » Du bout des lèvres, elle dépose une myriade de baisers le long de sa colonne vertébrale avant de venir mordre son épaule. « Tu m'imagineras là, sur ton bureau, offerte, ouverte devant tes yeux, chaude et humide comme jamais. Tu verras mes seins qui pointent vers toi, qui n'attendent que ta langue. Tu m'entendras gémir, hurler ton nom, te supplier de me prendre plus fort, d'aller plus loin, plus profondément en moi, de me ravager. » Matthy se rapproche de son oreille, mord son lobe, puis gémit « Kiernan... Han oui Kiernan continue... » Son souffle devient de plus en plus fort, erratique, comme au bord de l'orgasme. Et finalement, elle explose en une simulation d'orgasme plus vraie que nature qui la laisse haletante, les joues rouges et le regard brillant.

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C’est sûr que si on l’avait appelé pour une livraison, il n’aurait pas tenu longtemps avec Matthy à moitié nue sur son bureau. Ce n’était pas la première fois, mais cette image le rendait dingue à chaque fois. A croire que ce corps si menue et sensuel à la peau légèrement halé était fait pour être allongé sur ce genre de bureau en bois sombre. Il n’aurait même pas attendu que la personne finisse à l’autre bout du fil pour raccrocher et reprendre ce qu’ils avaient commencé mais les pleurs… Il se doutait que c’était sa petite Carmen. Il l’adorait mais elle tombait vraiment mal et Matthy qui continuait de l’aguicher, seins en avant et mains expertes il avait perdu un peu patience et répondu avec sa fidèle maladresse un peu brute. Il s’en voulait maintenant et ça avait tendance à le refroidir, plus besoin de self-control devant l’Italienne.

Mon cul. Je m’en mordais les doigts… Mais c’est plus raisonnable que de jouer avec une petit nana en chaleur pendant mes heures de boulot. Et Magda qui lui avait un peu fait remarquer qu’il n’était pas vraiment à la maison, à croire qu’il les fuyait… Encore. Ça l’avait fait réfléchir et cherchait à la soutenir un peu… Peut-être qu’en rentrant pour s’occuper de Carmen… Ça me gave ! Je dis pas, je lui demande, je suis sûr que j’ai même pas le temps de finir ma question qu’elle aura déjà retiré sa petite culotte… Si elle en porte une de temps en temps. Mais je me connais, j’oserais pas. J’ai pas déjà pas mal de dossier, pas besoin de me rajouter ça. Puis c’est pas pareil, j’en avais juste envie là. Maintenant. Avec elle. Sur ce putain de bureau. Il finissait d’énumérer dans sa tête tout ce qu’il regrettait en lui rendant sa chemise pour qu’elle se rhabille — des lunettes aux chaussures en passant par son cul.

Il y allait avec ses phrases un peu défaitistes et elle répondait avec une vérité un peu cinglante. « Un trou est un trou… » lui répondit-il simplement avec un sourire suffisant. Qu’elle redescende sur terre, sa fierté et son désir aimerait qu’elle se taise et arrête de penser que s’il bandait toujours, c’était forcément pour elle. Bien sûr que si là oui. Mais… Juste qu’elle oublie pas où est sa place. Insolente.

Myers détournait vivement la tête en se mordant la langue alors qu’elle continuait de dire simplement la vérité. Le fils de Nemesis fut piqué. Piqué dans son égo, mais aussi sa curiosité. Celle de savoir si ça pouvait être plus anthologie que ça l’aurait été avant l’appel de Carmen, ou encore la fois d’avant. Ou la première fois qu’il a capitulé. Il cherchait à faire abstraction de la main de Matthy qui venait caresser ses muscles d’une moiteur du au feu qu’elle laissait sur son corps dès qu’elle le touchait.

La trop sexy fille de Venus passait dans son dos et il n’avait plus que son esprit pour imaginer, appréhender ses gestes. Il se concentrait. Il n’avait pas aimé ce qu’elle avait dit, c’est vrai que c’était ridicule dit comme ça, ce qui était encore plus agaçant. Elle ne peux pas comprendre. C’est pas que je fais des mauvais choix. Je suis le mauvais choix qui croise ta route ma belle. Et en parlant d’imagination, elle ne se fit pas prier pour travailler celle de Kiernan. Il avait déjà tout ça en tête, mais elle avait juste rendu tout plus suave, si ardent que tout s’embrasait.

+18 — trop beau-sale pour toi — +18:

acidbrain