Il n'y a pas de victoire, sans sacrifice - Tarlis

«  Maman ! Maman ! »

Petit garçon, voilà ce que je suis, j'ai à peine cinq ans, je crois, je cours, je gambade, je sautille tel un lapin qui découvre encore la vie et la croque à pleine dent. Ma mère remplit actuellement le coffre de la voiture, une bleu, marine, elle est belle, elle brille et en plus, elle a un gyrophare. Pourquoi ? Je ne sais pas à dire vrai. Je suis un gamin. Alors voilà, je la regarde.

«  - Tarlis, mon enfant, monte dans la voiture, dépêche toi, on doit quitter la maison très vite. »

Alors je monte rapidement en voiture. Je monte très vite, comme si un orage arrivait alors que non, j'étais un gosse, prêt à partir vers de nouvelles aventures.

Durant la route, je me suis endormi. Et je me suis réveillé, on se trouvait devant un truc bizarre, je ne sais pas quoi, mais un homme m'attendait et maman tenait ouverte la porte. Je suis sortis, puis, elle m'a poussé et tout simplement, je me fis emmener, sans un au revoir. Je me souviens, alors avoir hurlé, hurlé que je ne voulais pas, hurlant un « maman » haut et fort.


Un nouveau vient d'arriver, il s'appelle Adam, je crois, un gamin, j'ai quatorze ans à ce moment précis. Je me souviens de lui. Je me souviens même m'être lié d'amitié avec lui, avec ce petit que je voyais tout simplement comme un frère.
Je suis cependant assez solitaire, quand je regarde bien, je suis assez solitaire, discret, mais avec mes cheveux roux, c'est assez compliqué de passer inaperçu à dire vrai, mais on fait avec. D'ailleurs, je découvre mes pouvoirs en même temps, même si mentir sans le montrer, je le fais depuis ma naissance, je crois !

L'année de mes 15 ans est assez merdique, la pire année, je crois, même si la pire allé arriver ! Mais là, je me souviens juste que, j'ai embrassé un gars, je venais de découvrir mon homosexualité, j'avais repoussé une fille qui voulait sortir avec moi. Repoussé doucement et de manière très gentille, et je me suis fait avoir, vraiment.

«  - Tu as vraiment cru que j'avais une attirance pour toi ? Vraiment ? »

Ce gars devant moi m'avait poussé au sol, chétif et maigre comme je suis, je suis tombé comme une vraie merde légère. J'avais sentis des flashs sur moi et autant dire, que je pris la fuite rapidement.


Dix-huitième années de ma vie. Je suis dans ma chambre, je remplie un sac. J'avais passé des tests dernièrement en allant en ville. L'armée, je comptais me barrer de ce camp maudit, camp où j'étais la cible actuelle de tous les gens, le gars qui est le gay et envers qui on se moque sans cesse, chose qui me renferme et qui fait en sorte que je me refoule complètement. De plus, j'en avais marre aussi que mon père ne fait clairement pas attention à moi.

Je paries alors sans rien dire, sans prévenir, je venais clairement de faire une sorte de fugue alors je suis parti.

Je me suis clairement enrôlé et j'en suis fier. Je disparais de ce camp, de ce pays, de cette vie merdique. Bon, je me suis fait emmerder, j'étais un bleu, mais je préfère cela qu'être une cible à cause de mon orientation.

J'avais des permissions, à certains moments, retrouvant alors parfois un ami, Adam, mais voilà. C'est quand j'eus vingt-sept ans, je rejoins les Titans, terminant bras-droit. La même année, je vins voler un fusil sniper à ma mère, ayant retrouvé sa trace.



Ça faisait clairement à peine cinq ans que j'étais capitaine. Et quelques années que je me trouvais à être chez les Titans. Participant à diverses choses en compagnie d'Adam. D'ailleurs, c'est avec lui, que je découvre certains traits de caractère, un esprit de vengeur, de manipulateur, de sadisme et de violence. La torture étant une chose que j'adore, même si à côté d'Adam, je suis carré et ne pars pas dans l'excès.

Mais là n'est pas la question. Je suis allongé sur le sol. Je vois la vie défilé, tout sombrer. Je sens le sang couler de ma jambe, mais ce qui est pire, c'est que je sens de la douleur dans la poitrine, j'ouvre difficilement mon haut, une fois le gilet pare-balles de retirer. Je sens du sang, je sens clairement que je vais mourir, puis trou noir.

Je me suis réveillé clairement trois mois après le torse bandé. J'avais survécu, mais j'allais avoir des problèmes maintenant, comme soucis de respiration et aussi tout simplement de boitement à cause de ma cuisse sévèrement touché. Une canne serait maintenant présente.


Trente-six ans, et j'ai repris un travail quand j'étais bien remis, j'ai pris un boulot de barman, servant ainsi de couverture, et ainsi, bien m'investir dans mon rôle de bras-droit, rôle que j'avais déjà bien prit au sérieux avant, mais maintenant, j'y passé le plus claire de mon temps là-bas, me sentant uniquement utile dans ce rôle. C'était comme être capitaine quoi, mais sans pour autant l'être. Le seul truc, aussi me rappelant le terrain, j'étais le fusil sniper blanc que j'avais. Mais mes années passées sur le terrain, m'avaient tout de même traumatisé, un bruit bizarre et je paniquais avant d'entrer en phase de stress et respiration difficile.